En 2060, si le sida a pu enfin être éradiqué dans le monde, le virus s’est muté en une substance qui transforme le sperme des porteurs en un médicament aux vertus hallucinogènes qui intéresse beaucoup les industries pharmaceutiques.
Nous étions sans nouvelles cinématographiques de l’artiste multimédia Shu Lea Cheang après son hédoniste et foutraque I.K.U. (Orgasme) sorti en 2000. C’est en grande forme qu’elle nous revient avec cette comédie d’anticipation érotique, qu’elle qualifie d’“expérience collective d’enivrement par le fluide”. Alléchant, non ? Une séance précieuse en ces temps de retour d’une sacro-sainte morale puritaine.