Génération Proteus

Dans un futur proche, un informaticien a inventé un super-ordinateur, capable d’effectuer d’immenses calculs permettant de résoudre de nombreux problèmes. Mais quand son créateur remet en question le but de ses recherches, l’ordinateur décide de s’émanciper, va installer sa conscience directement dans le processeur de la maison du savant et commence à séquestrer Susan, son épouse.

En dépit de ses 42 ans, ce film de Donald Cammell (White of the Eye) reste d’une modernité et d’une audace incroyables. Au-delà d’une représentation prophétique de la machine, les questions philosophiques qui s’en dégagent restent d’une pertinence toujours contemporaine. Julie Christie (Ne vous retournez pas) nous livre une interprétation incroyable dans ce cauchemar que n’auraient pas renié Philip K. Dick et Arthur C. Clarke.

Chloé Delaume

Ce film m'a marqué, étudiante. L'IA qui prend le pouvoir, ça m'a toujours infiniment plus terrifiée que les zombies ou les forces du mal. Proteus IV est une IA bien pire que HAL, il s'incarne dans ses extensions robotiques et a envie de se reproduire. C'est un film d'horreur domotique, où Julie Christie se retrouve séquestrée et abusée dans sa propre maison. Une rareté que j'avais envie de partager.

Génération Proteus. 1977. Couleur. 94mn. VOSTF. États-Unis. Anticipation.
Réalisation: Donald Cammell. Production: Herb Jaffe. Scénario: Roger O. Hirson, Robert Jaffe. Montage: Frank Mazzola. Photographie: Bill Butler. Musique: Jerry Fielding. Avec: Julie Christie, Fritz Weaver, Gerrit Graham.
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