Lorsqu’en Corée du Nord, à la frontière de la Chine, un volcan du mont Paektu entre en éruption, c’est la péninsule entière qui se trouve menacée. Alors que tous les renforts sont sur le pied de guerre, une seconde éruption menace. Kang Bong-rae l’avait pourtant prédit: sismologue rejeté par ses pairs pour ses avertissements fantaisistes, le voilà rappelé de toute urgence.

Buildings qui s’écroulent, raz-de-marée et tremblements de terre à la tracto-pelle, tous les ingrédients sont réunis pour faire de Destruction Finale un divertissement d’action de haut vol, une course contre la montre avec ses héros exemplaires sur lesquels on compte pour trouver LA solution. En plus d’en mettre plein les mirettes en matière de cataclysmes, un film catastrophe est aussi une promesse de stars. Lee Byung-hun (L’homme du Président, A Bittersweet Life, J’ai rencontré le diable), Ha Jung-woo (Tunnel, Mademoiselle), Jeon Hye-jin (Sans pitié) et Ma Dongseok (Dernier Train pour Busan) ne ménagent par leurs efforts pour sauver le monde, alliant sueur et ingéniosité. Au-delà du plaisir des yeux – écarquillés –, les cinéastes en profitent pour aborder des thèmes plus politiques, imaginant quelles seraient les réactions des deux Corées face à un tel danger... en égratignant au passage – souvenons-nous de The Host – la présence envahissante des États-Unis. Avec un rythme qui ne faiblit jamais, Destruction Finale, blockbuster 2019 en Corée, nourrit brillamment le plaisir cathartique du spectateur face à des événements qu’il espère bien ne jamais vivre.