L’histoire véridique de Tomyris, grande reine des Massagètes au VIe siècle avant J.-C. Après avoir vu périr ses proches, elle devint libératrice de son peuple contre le tyrannique Empire perse.

Régulièrement producteur exécutif de Adilkhan Yerzhanov (notamment pour A Dark, Dark Man, également en compétition cette année), Akan Satayev ne chasse pourtant pas sur les mêmes terres, habitué qu’il est au cinéma d’action, aux thrillers musclés mais également aux fresques épiques humanistes comme en témoigne son Myn Bala réalisé en 2012. Ayant nécessité quatre-vingt-treize jours de tournage et deux ans et demi de post-production,Tomiris est de cette veine. Il s’inspire de passages des manuscrits d’Hérodote écrits au Ve siècle av. J.-C. dans lesquels l’historien relate le destin de la dernière reine des Amazones. Emporté à la fois par le torrent romanesque et la fureur de l’Histoire, Tomiris allie au grand spectacle la fascination pour un personnage hors du commun, femme forte et indépendante. Quelle captivante héroïne que cette formidable dirigeante, fine stratège et guerrière inégalable ! Plus vraie que nature, Almira Tursyn, dont c’est le premier rôle, accapare l’écran dès qu’elle apparaît. Cette superproduction kazakhe, foisonnante et au souffle permanent, apporte un dépaysement inédit par ses horizons à perte de vue et la singularité de ses costumes. Embarquez pour ce palpitant voyage dans les temps immémoriaux.