Les nuits de Sarah, une adolescente fugueuse, sont peuplées de cauchemars récurrents. À la suite d’une petite annonce, elle accepte de participer à une étude rémunérée sur le sommeil, mais s’aperçoit que les médecins y pratiquent de bien dangereuses expériences…

Bonne nouvelle : explorer les contrées du rêve et les pouvoirs de l’inconscient n’a pas fini d’inspirer les cinéastes. Renvoyant par son esthétique et sa candeur aux teen-nightmares engendrés par le génial Wes Craven dans les années 80, Bad Dreams leur emprunte leur essence dépressive, tout en optant pour un climat éthéré, un rythme somnambulique épousant la dérive de son héroïne. Bad Dreams révèle la fabuleuse Julia Sarah Stone – et sa fascinante beauté –, qui nous transmet à chaque instant son désespoir et son errance. Pour son deuxième long-métrage, le cinéaste canadien Anthony Scott Burns nous propose une œuvre aussi lancinante que sa musique co-écrite avec le groupe synthpop Electric Youth entre mélancolie et apesanteur.