2-13 SEPTEMBRE 2020
FORUM DES IMAGES, PARIS

Poster 2020

Éden Éden Éden

Lors de sa création L’Étrange festival eut la grandiloquence de  s’autoproclamer « oasis cinématographique », sans autre sens que d’alerter toute spectatrice ou spectateur franchissant nos portes qu’un programme inédit, enchanteur ou particulier allait lui être offert.

Presque trente ans plus tard, pendant que le monde s'agite et se débat afin d’atteindre un certain équilibre qu’il ne trouvera probablement jamais, la passion et la volonté de vous surprendre, de notre côté du miroir, est restée entière, comme au premier jour.

Et cette vingt-sixième édition, conçue en plein cœur d’une tempête frénétique, rebattant les cartes comme jamais auparavant, nous à forcé à vous concocter le plateau cinématographique le plus goûtu du moment.

Des toujours aussi tapageuses compétitions de courts et longs métrages aux cartes blanches de nos deux glorieuses invitées, en passant par les hommages, les focus, les si précieuses pépites, l’immanquable Retour de Flamme ou un enchanteur échantillon de ce qui se fait de mieux sur la planète Cinéma, tout ce qui fait l’alchimie de la manifestation depuis sa création se retrouve encore cette année comme attiré par un meilleur des mondes possible, où n’existe aucune frontière des genres, et où tout est permis.

Bien sûr, un tel accès n’est pas simple et Dame Nature est là pour nous le rappeler.

C’est ainsi que vous trouverez quelques indications précieuses sur la façon de circuler dans l’enceinte de la manifestation pendant ces douze journées passionnantes.

Si tous ensemble nous respectons bien les mesures conseillées, alors nous allons vivre une édition comme aucune autre, et échapper un bref instant à ce monde pour y substituer un « presque » jardin d’Éden. Soyez-en sûr. Nous vous y attendons. Toujours avec la même gourmandise.

L’ÉTRANGE FESTIVAL

Le titre de cet édito fait référence à l’œuvre de Pierre Guyotat, l’un des plus grands écrivains français, disparu cette année et à qui nous dédions cette édition tout autant qu’à Philippe Nahon et Genesis P-Orridge.