Dans le coma, la petite Emma erre dans le monde de ses rêves, féerique et industriel, hanté par un monstre qui se nourrit de ses larmes.
Phantasm, A Nightmare on Elm Street, Paperhouse, Dream Demon, The Company of Wolves : dans les années 80, le fantastique ouvrait les portes du rêve en explorant les territoires esthétiques et métaphoriques de la psyché, tissant d’inoubliables promenades. Moon Garden revient à des ambitions, troquant la narration contre le trip, restituant l’enfance dans ses tourments et son merveilleux aux couleurs chatoyantes. Avec ses vertiges de la stop motion rappelant les frères Quay et sa petite fille égarée dans les labyrinthes de son esprit, voici la perle onirique du Festival.