Un conte à la manière des mille et une nuits mettant en scène un cordonnier sans-le-sou et un voleur malchanceux.
Œuvre maudite dont les affres de la production – sur trois décennies depuis 1964 – conduisirent à son inachèvement, Le voleur et le cordonnier est LE rêve de Richard Williams, connu pour ses génériques animés (Casino Royale, c’est lui). Épouvantablement remonté à la Disney par la Miramax en 1995, il devra son salut à cette workprint version minutieusement reconstituée par l’auteur et l’Academy Film Archive. Tel quel, le résultat est stupéfiant, quelque part entre Chuck Jones et Edmond Dulac, avec son sens inné du gag, ses obsessions graphiques proches de l’abstraction – damiers, vertiges des perspectives, motifs colorés – jusqu’à un final presque infernal. Et la voix de Vincent Price en méchant vizir est inégalable. Ce film a été restauré par l'Academy Film Archive.
Flying Lotus
Le Voleur et le Cordonnier est un très beau film d’animation. Je ne l’ai vu que récemment et j’ai été soufflé. Je ne pouvais pas croire que je ne l'avais ni vu, ni n’en avais entendu parler. J’ai été tellement épaté par la beauté des couleurs et comment tout était si barré et trippant. Je voulais que ça ne finisse jamais. Je suis trop content de le voir sur grand écran, c'est trop cool.
Séances
13/09 • 21h30 • Salle 500 Séance présentée par Flying Lotus Ce film a été restauré par l'Academy Film Archive
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