The plague at the Karatas village

Lorsque le nouveau maire arrive au fin fond d’une région isolée pour prendre ses fonctions, il découvre que la ville toute entière est contaminée par la peste. Pourtant, dans ce village poisseux où le jour n’arrive jamais, les instances prétendent qu’il s’agit de la grippe, et fournissent depuis des années un médicament inefficace.

À mi-chemin entre La Ville zéro de Shakhnazarov, The Wicker man de Robin Hardy et The Major de Yury Bykov, avec une pointe de Fellini, de Jérôme Bosch et de surréalisme, ce nouveau brûlot de Yerzhanov est encore une fois une géniale dénonciation de la corruption par l’absurde, sous la forme de tableaux stylisés superbement photographiés par le talentueux Yedige Nessipbekov.