À travers neuf portraits de femmes ayant recours à l’avortement, ce film « dépeint le caractère monstrueux que révèlent souvent ces pratiques barbares ».
À la fin des années 60, l’Allemagne produit de nombreux films d’éducation sexuelle (ou Aufklärungsfilme ) qui, derrière l’étiquette du documentaire pédagogique racoleur, permettent d’aller un peu plus loin dans l’érotisme et l’image choc. Après Ton mari, cet inconnu, Helga ou la vie intime d’une jeune femme et Jeunes filles chez le gynécologue, voici J’ai avorté, monsieur le procureur, un des plus gros succès cinématographiques allemands aux USA et pourtant invisible depuis 40 ans, dans lequel on peut croiser Sybil Danning dans un de ses premiers rôles.