Dépressif, Andréas saute sous le métro pour se suicider. Nous le retrouvons dans un bus qui le conduit dans une ville sans nom. Là-bas, on lui assigne un travail, un appartement, mais tout semble désincarné.
Entre Franz Kafka, Un Jour sans fin et la série Le Prisonnier, le second long métrage de Jens Lien (Johnny Vang, Une éducation norvégienne) marqua durablement les esprits, avec son ambiance lourde et absurde, aseptisée et sans âme. Une décennie et de nombreux prix (dont l’Acid de Cannes) plus tard, Norway of life n’en finit pas de troubler et de séduire par sa délectable férocité.