Après avoir joué avec un ouija, Gul, une petite fille d’une douzaine d’années qui vit avec sa mère dans un quartier bourgeois d’Istanbul est possédée par le Diable en personne.
Ce résumé vous dit quelque chose ? Bienvenue dans la roublardise du cinéma turc , avec ce remake officieux et improbable du film de William Friedkin, réalisé un an après la sortie de l’original et surnommé par les amateurs Turkish Exorcist. Une photocopie dont le résultat est plus proche d’un film suédé amateur que d’un réel plagiat, faute de moyens. Une œuvre involontairement dadaïste et à la subtilité pachydermique, réalisée par l’auteur de Un été sans eau, Ours d’or à la Berlinale en 1964 !