Devant un bar madrilène, un homme se fait abattre par un sniper caché dans un immeuble en face. Les clients se retrouvent alors pris au piège de cette menace invisible mais bien réelle. Ces otages parviendront-ils à cohabiter et s’organiser pour s’en sortir vivants ?
Pour son treizième long-métrage, Alex de la Iglesia retrouve son fidèle coscénariste Jorge Guerricaechevarría et nous offre un huis clos qui devient le théâtre nihiliste de sa vision du monde . Formellement inspiré, à la construction et à la gestion de l’espace d’une limpidité remarquable, Pris au piège est aussi certainement l’œuvre la plus engagée socialement de l’auteur du Jour de la bête, plus grinçant que jamais. Une leçon !